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*En moyenne, toutes filières confondues depuis le début de la réforme des études de santé

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Notre pédagogie

Un enseignement à la pointe : depuis bientôt 25 ans, nous adaptons constamment notre pédagogie et nos méthodes d'enseignement aux évolutions des étudiants et étudiantes, ainsi qu'au monde qui nous entoure.

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Notre équipe 

Enseigner c’est un métier : notre équipe pédagogique est constituée de personnes professionnelles de l’éducation disponibles à temps plein sur le campus et dont le niveau de formation équivaut à celui des enseignantes et enseignants de la faculté.

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Préparer sa rentrée en PASS/LAS/SpS pendant l’été.
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Préparer sa rentrée en PASS/LAS/SpS pendant l’été.

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Pour optimiser ses chances de réussite en PASS/LAS/SpS, il est indispensable d’anticiper sa rentrée pendant l'été. Cet article fournit des conseils pratiques pour aborder cette nouvelle année avec confiance et sérénité.

Savoir où on met les pieds

Se renseigner sur le site internet de la fac, du tutorat ou auprès de sa prépa

Il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement de la faculté pour te familiariser avec le programme, le planning, les modalités d’examens, leur fréquence, et le nombre de places disponibles dans chaque filière MMOPK. Avoir une vision claire de la stratégie à adopter te permettra de mieux organiser ton année.

Contacter d’ancien•ne•s étudiant•e•s

Utilise les groupes sur les réseaux sociaux ou le bouche à oreille pour obtenir des informations précieuses et des conseils pratiques de la part d’autres étudiant•es.

Préparer un planning de travail

Revoir et maîtriser les bases vues au lycée

Concentre-toi sur les matières scientifiques telles que les mathématiques, la SVT, la chimie et la physique. La biologie est souvent la matière la moins à jour à la sortie du lycée : accorde-lui une attention particulière.

Adopter des méthodes réalistes

Il ne sert à rien de vouloir commencer à apprendre tout le programme dès maintenant. Mieux vaut privilégier une compréhension profonde des concepts plutôt que l’apprentissage par cœur. 

Planifie 2 à 4 heures de travail par jour du lundi au vendredi, ce qui est suffisant pour bien réviser sans te surmener. Nous te conseillons également de faire le deuil des belles fiches et du contenu esthétique que personne n’a le temps de réaliser dans la vraie vie. 

Participer à une pré-rentrée

Pour trouver du contenu de qualité et être accompagné•e, tu peux te rapprocher d’organismes certifiés (prépa, tutorat, etc.) et participer à une pré-rentrée. L’objectif est de se remettre dans le rythme après les vacances, trouver une méthode de travail et anticiper le programme du 1er semestre.

Organiser son environnement de travail

Aménager son espace

Crée un espace de travail confortable et agréable dans ta chambre ou ton appartement étudiant. Assure-toi qu’il soit propice à la concentration et à la révision car tu y passeras le plus clair de ton temps.

S’organiser avec ses proches

Discute avec les membres de ta famille ou tes colocataires pour garantir le calme et la tranquillité nécessaires pendant tes moments de travail.

Se procurer les fournitures

Outils de travail

Que tu préfères un ordinateur portable ou une tablette, l’important est de choisir l’outil qui te convient le mieux. Pense aussi à faire le plein de fournitures de papeterie : classeurs, feuilles, post-its, flashcards, pochettes plastifiées, stabilos, etc.

Renseigne-toi également sur les outils et applications pouvant faire la différence (applications de prise de notes, assistants pédagogiques comme medprof.ai, etc.). 

Achat de livres

La plupart des livres sont disponibles à la Bibliothèque Universitaire, mais certains peuvent être intéressants à découvrir pendant l’été. Voici quelques suggestions :

  • Biochimie Générale de J.H Weil
  • L’Atlas Netter d’Anatomie Humaine (il existe également une version à colorier)
  • Le Gray’s Anatomy

Anticiper son planning personnel

Maintenir une bonne santé mentale est crucial pour tenir durant la première année. Entretiens ta vie sociale, dégage-toi du temps pour continuer tes activités physiques ou culturelles (cherche un nouveau club sportif, une école de musique, des cours de dessin, etc.), et renseigne-toi sur les activités disponibles dans ta ville ou à la fac pour t’octroyer du temps pour toi et augmenter ton efficacité dans les révisions.

Faire le plein de sommeil et d’énergie

Le but n’est pas d’arriver à la rentrée épuisé•e par le travail accompli pendant l’été. La période estivale est faite pour se reposer, se changer les idées et reprendre des forces qui seront plus que nécessaires pendant cette première année ! 

Après la L1.SpS à Strasbourg : quelles (ré)orientations possibles ?
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Après la L1.SpS à Strasbourg : quelles (ré)orientations possibles ?

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Le fonctionnement de la L1.SpS à Strasbourg

À Strasbourg, la 1ère année de Sciences pour la Santé (L1.SpS) est divisée en 3 blocs principaux : 

  • Le Bloc Santé (BS) : chimie, physique, mathématiques et sciences du vivant ;
  • Le Bloc Transversal (BT) : sciences humaines, méthodologie et langues, projet professionnel ;
  • Le Bloc Disciplinaire (BD) ou Mineure : discipline secondaire hors santé. Chaque étudiant•e peut choisir la mineure qu’il ou elle souhaite étudier parmi une liste de 11 parcours prédéfinis (par exemple le Droit, la Psychologie, les Sciences du Sport, etc.)

Les blocs Santé et Transversal constituent donc le tronc commun, alors que le Bloc Disciplinaire varie selon le parcours choisi.

Schéma récapitulatif du fonctionnement de la L1.SpS à Strasbourg.

Pour valider sa première année de licence (L1), l’étudiant•e doit obtenir une moyenne générale (BS + BT + BD) supérieure à 10/20. Elle ou il obtient alors 60 crédits ECTS. Mais la validation de la L1 n’est pas toujours synonyme de passage en deuxième année de santé.

L1 non validée

Si la moyenne générale des trois blocs est inférieure à 10/20, alors la première année de licence n’est pas validée. Chaque année, c’est environ 70 % des étudiant•es en L1.SpS qui sont concerné•es par ce scénario.

Schéma récapitulatif de la validation de la licence.

Le redoublement de la L1 n’est pas autorisé. La seule option possible reste alors de se réorienter totalement (recommencer une licence dans une autre faculté, faire une autre école, etc.). 

Attention, il n’est pas non plus autorisé de se réorienter dans la Mineure suivie pendant la L1.SpS.

Pour anticiper une potentielle réorientation en cas d’échec et éviter d’avoir à se réorienter en catastrophe, il est conseillé de faire quelques vœux sur Parcoursup pendant la L1.SpS.

L1 validée mais BS non validé

Valider la L1 ne signifie pas forcément être éligible pour le concours MMOPK. La condition minimale est en effet de valider le Bloc Santé (c'est-à-dire que la note obtenue dans ce bloc est supérieure à la moyenne). Dans le cas contraire, il existe plusieurs possibilités : 

Schéma récapitulatif des options en fonction des résultats aux différents bloc.

Abandon des études de santé et réorientation en L2 de la Mineure.

➡️ Par exemple : j’ai fait une L1.SpS Mineure Psychologie. Je n’ai pas eu la moyenne au Bloc Santé mais j’ai eu au moins 10/20 au Bloc Disciplinaire. Je peux donc envisager de me réorienter en études de Psychologie, que je pourrai rejoindre directement en L2.

Réorientation en L2 de la Mineure avec Option Santé pour repasser le concours MMOPK.

➡️ Par exemple : j’ai fait une L1.SpS Mineure Droit. Je me réoriente en L2 de Droit, et je suis l’Option Santé en parallèle. Si je valide ma L2 de Droit et mon Option Santé, j’ai le choix entre passer le concours MMOPK pour reprendre en deuxième année de la filière MMOPK de mon choix, ou alors d’abandonner les études de santé et de continuer en L3 de Droit. 

Réorientation en L2.SpS pour repasser le concours MMOPK.

Sans aucun lien avec la Mineure, la L2.SpS est une deuxième année de santé composée de matières scientifiques et associées à la santé (mais différentes des matières étudiées en L1.SpS) permettant de rester dans le cursus choisi initialement et de pouvoir repasser le concours MMOPK.

L1 et BS validés

Schéma récapitulatif des sélections MMOPK.

Pour chaque mineure, les étudiant•es ayant validé la L1 avec Bloc Santé sont classé•es en fonction de leur moyenne générale à la licence. Les 10% (environ) en tête de chacun des 11 parcours mineurs sont regroupés pour être classés selon leurs notes BS+BT : c’est l’Interclassement.

Ces étudiant•es, nommés Groupe 1 pourront, au cours d’une séance spécifique, directement choisir une filière MMOPK sans autre condition ni examen supplémentaire. L’annonce des choix d’orientation se fait selon la position de chacun•e dans l’Interclassement, et 50 % des places disponibles dans chaque filière sont réservées au Groupe 2. Lors de cette séance, le ou la Major de promo (en tête du classement) choisit d’abord sa filière MMOPK, et ainsi de suite jusqu’à l’étudiant•e en dernière place du classement. Cela signifie que faire partie du Groupe 1 ne garantit pas de recevoir l’orientation voulue. 

➡️ Par exemple : si le Groupe 1 compte 150 étudiant•es mais seulement 80 places disponibles en médecine, la personne classée 81e n’aura pas accès à cette filière si les 80 étudiant•es au-dessus d’elle ont choisi médecine.

En parallèle, environ 30 % des étudiant•es de chaque mineure suivant dans le classement sont aussi regroupé•es et classé•es selon leur moyenne BS+BT : c’est l’Interclassement Groupe 2.

Les étudiant•es du Groupe 2 doivent passer un examen oral dont la note sera ajoutée à celle de l’Interclassement pour établir le classement final. Comme pour le Groupe 1, les étudiant•es du Groupe 2 les mieux classé•es choisissent leur orientation MMOPK en premier, et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les filières soient complètes. Les étudiant•es dans le bas du classement du Groupe 2 n’obtiennent donc pas d’orientation et sont considéré•es comme ayant validé la L1 uniquement. Elles et ils disposent de ce fait des possibilités de réorientation associées (exposées plus haut).

Si certain•es étudiant•es du Groupe 1 ne se considèrent pas assez bien classé•es pour obtenir l’orientation de leur choix, elles et ils peuvent demander à être reclassé•es dans le Groupe 2, espérant ainsi être dans la tête du classement de ce groupe et pouvoir de ce fait accéder à l’orientation voulue. C’est un pari risqué mais qui peut porter ses fruits pour les étudiant•es avec les meilleurs résultats.

Études de santé : comment préserver sa santé mentale ?
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Études de santé : comment préserver sa santé mentale ?

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Que l’on s’y prépare ou que l’on y soit déjà, les études de santé peuvent avoir un impact significatif sur la santé mentale. Il est donc crucial de savoir en repérer les signes pour pouvoir prendre des mesures et préserver son bien-être psychologique tout au long de ce parcours exigeant.

Cet article propose d’étudier les signes alarmants de détérioration de la santé mentale à repérer chez soi ou chez les autres, des habitudes à mettre en place pour prévenir la détresse psychologique, ainsi que des solutions pratiques et des ressources pour se préserver et trouver du soutien en cas de besoin.

L'ampleur du problème

Une étude de l'Inserm menée en 2021 sur près de 12 000 étudiant•es en médecine français•es (soit environ 15 % des étudiant•es en médecine de l’hexagone) a révélé des statistiques alarmantes concernant la santé mentale dans cette branche des études supérieures. Selon l’Inserm, plus de 25 % des personnes interrogées déclarent avoir subi un épisode dépressif majeur au cours de l’année écoulée, et plus de 50 % souffrent de détresse psychologique modérée à sévère (anxiété, dépression, pensées suicidaires). 67 % des internes sont également touché•es par le burnout (contre 39 % pour les étudiant•es pré-internat). La dégradation de la santé mentale est donc un sujet majeur de la vie des étudiant•es en santé et il est crucial d’en comprendre les causes et les impacts pour pouvoir s’en préserver. 

Les facteurs de risque

Si les étudiant•es en santé subissent les mêmes problématiques que les autres étudiant•es de France (précarité étudiante, contexte géopolitique global incertain et anxiogène, etc.), ils et elles font également face à un grand nombre de facteurs de risques propres à leur cursus universitaire.

En première année, l’ennemi numéro un reste l’isolement social. Ce sentiment de solitude s’est considérablement amplifié depuis la crise sanitaire du Covid19, notamment parce qu’une majorité des cours de première année sont toujours, à l’heure actuelle, dispensés par visioconférence, mais aussi parce que la pression académique toujours plus forte et la charge de travail associée génèrent à elles seules beaucoup d’anxiété et ne favorisent ni l'entretien ni la création de liens sociaux.

Passée la première année, d’autres facteurs de stress viennent s’ajouter à ceux cités précédemment, liés notamment à des conditions de travail précaires : le manque de moyens financiers alloués au domaine de la santé, le nombre d’heures hebdomadaires souvent largement supérieur à la limite autorisée en théorie ou encore le harcèlement et les violences psychologiques, sexistes et sexuelles (dont environ 25 % des personnes interrogées par l’Inserm déclarent avoir été victimes) sont une réalité pour beaucoup et ont un impact non négligeable sur la santé mentale.

Enfin, le nombre important de réformes imposées aux étudiant•es en médecine, dont certaines n’ont pas toujours l’effet escompté, a aussi un rôle à jouer dans la détérioration de la santé mentale estudiantine. C’est le cas par exemple de la réforme du 3e cycle dont “l’objectif principal était la professionnalisation de la formation permettant aux jeunes médecins de s’installer comme médecin spécialiste dès l’obtention de leur diplôme d’études spécialisées (DES)”. Dans la réalité, les étudiant•es en 6e année de médecine se retrouvent dans une situation d’incertitude face à leur avenir, car la réforme ne garantit plus l’accès à une spécialité et encore moins à la spécialité dans laquelle s’est projeté l’étudiant•e depuis 6 ans. C’est également au dernier moment que chacun et chacune aura connaissance de la spécialité qui lui a été attribuée (parfois complètement différente du choix de base), ainsi que du lieu où exercer, générant ainsi un fort sentiment d’incertitude, d'impuissance et d'anxiété pour ces jeunes adultes en pleine construction de leur futur.

Repérer les signes de détresse

Pour pouvoir prendre soin de soi et des autres, il est essentiel de reconnaître les signes indiquant un état de détresse psychologique. Parmi les signes à surveiller, on trouve notamment :

  • Des changements d'humeur soudains ou extrêmes ;
  • Un isolement social ;
  • Des difficultés à se concentrer ;
  • Des difficultés à dormir ou au contraire une tendance à dormir beaucoup plus ;
  • Une perte d'intérêt pour les activités autrefois appréciées (allant parfois jusqu’à l’abandon des études en cours) ;
  • Un sentiment d'anxiété, de tristesse ou de dépression persistant ;
  • Une augmentation des comportements auto-dommageables (consommation d'alcool ou de drogues, mise en danger de soi et/ou d’autrui, violence, mutilations, etc.) ;
  • Une tendance à se mettre en retrait et à s’isoler (se retirer des réseaux sociaux, s’isoler de son cercle amical/familial, annuler fréquemment des rendez-vous…) ;
  • Une diminution importante de l’estime de soi.

Il peut arriver que des personnes présentent certains de ces signes isolément ou de manière transitoire, ce qui peut être une réaction normale après un choc émotionnel  (une rupture, un décès, etc.). Il est cependant important d’être attentif•ve en cas d’apparition soudaine et sans raison apparente de plusieurs de ces symptômes (voire tous en même temps), surtout s’ils apparaissent chez des personnes fragiles ou déjà sujettes à des soucis de santé mentale.

Préserver sa santé mentale

Une bonne santé mentale découle d’un équilibre entre les aspects émotionnels, physiques, financiers, sociaux, et mentaux de la vie d’un individu. Pour préserver cet équilibre dès le départ, il est possible d’intégrer quelques habitudes et routines dans son planning hebdomadaire. Voici quelques pistes : 

  • Pratiquer une activité sportive régulière (une à deux fois par semaine minimum) ;
  • Bouger tous les jours (marcher, faire des exercices de mobilité, passer du temps dans la nature, etc.) ;
  • Manger sainement et régulièrement ;
  • Boire suffisamment d’eau sur la journée ;
  • Dormir assez et d’un sommeil de bonne qualité ;
  • Réduire, stopper et/ou réguler sa consommation d’alcool, drogues, tabac, stimulants (caféine, sodas, etc.) ;
  • Entretenir un réseau social : créer des liens avec d’autres étudiant•es en santé mais aussi entretenir les liens avec l’environnement hors études de santé (cercles d’ami•es plus anciens ou venant d’autres facs, famille, etc.) ;
  • Chercher de l’aide en cas de problèmes financiers, de logement, ou autre.

Trouver de l’aide

Il existe plusieurs types de ressources disponibles pour les étudiant•es (en santé ou non) :

Les bureaux d'aide psychologique universitaires (BAPU)

Disponibles dans la plupart des cités universitaires, les BAPU proposent des consultations avec des psychothérapeutes et acteur•ices du domaine social prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale et les mutuelles (sans avance de frais et avec un nombre de séances illimitées tant que les étudiant•es en ressentent le besoin).

Les associations étudiantes

Présentes dans presque toutes les hautes écoles et universités, les associations étudiantes peuvent offrir un soutien émotionnel, aident à créer des liens sociaux pour lutter contre l’isolement et peuvent mettre en relation des étudiant•es de différentes années, permettant ainsi de partager des conseils et des expériences vécues.

Les organismes 

Il existe un grand nombre de permanences téléphoniques ou de messageries proposant un soutien psychologique gratuit et anonyme pour les étudiant•es. En voici quelques exemples : 

  • L’entraide Ordinale qui propose une assistance gratuite pour les soignant•es, médecins et internes en médecine, par des psychologues ou des médecins au 0 800 288 038 ;
  • Santé Psy Étudiant qui permet de solliciter l'aide d'un•e psychologue et de bénéficier de huit séances gratuites, sans avance de frais et renouvelables ;
  • Nightline qui est une association spécialiste des questions de santé mentale proposant aux étudiant•es des lignes d'écoute ainsi qu'une messagerie en fonction de leur région d’étude ;
  • La Cnaé qui est une ligne d’écoute professionnelle proposée à toutes les étudiantes et tous les étudiants qui recherchent une aide concrète sans forcément savoir à qui s'adresser en priorité au 0 800 737 800 ;
  • Le 3114, le Numéro National de Prévention du Suicide qui est gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et permet aux personnes en détresse psychologique d’échanger et de trouver une réponse adaptée auprès de professionnel•les de la psychiatrie et de la santé mentale (psychiatres, infirmiers/infirmières et psychologues) ;
  • Le Collectif Féministe Contre le Viol qui vise à aider et soutenir toutes les personnes victimes de violences et d’agressions sexuelles, sous toutes ses formes (viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel) au  0 800 05 95 95 du lundi au vendredi, de 10 h à 19h ;
  • Il existe également d’autres lignes dédiées aux victimes de violences, à l’addiction, au deuil ou à d’autres événements pouvant affecter la santé mentale.

Les professionnel•les de la santé mentale 

Il est important de ne pas sous-estimer l'importance de consulter régulièrement un•e professionnel•le de la santé mentale en cas de besoin : c’est souvent une étape nécessaire pour réussir à se rééquilibrer et retrouver un bien-être émotionnel. Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre le point de non-retour pour consulter, car les suivis psychologiques peuvent bénéficier à toute personne qui souhaite prendre soin de sa santé mentale et se connaître un peu mieux, sans forcément être en état de détresse psychologique.

Les aides alimentaires et aides au logement 

La plupart des grandes villes de France possèdent des organismes et associations dont le but est de permettre aux étudiant•es et personnes précarisées de se nourrir et de se loger. Renseignez-vous auprès de votre école ou des services de votre ville pour découvrir les aides disponibles près de chez vous.

En conclusion, les questions de santé mentale concernent tout le monde et il n’y aucune honte à faire face à la détresse psychologique : reconnaître ses propres limites et chercher de l'aide est un signe de force, et c’est en travaillant ensemble pour briser les stigmates entourant la santé mentale que nous pourrons créer un environnement plus favorable où chacun•e se sent bien et libre de rechercher le soutien dont il ou elle a besoin.

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